Accompagnement psychocorporel près d'Orchies : quand le corps raconte ce que les mots ne disent pas

Il y a des moments où parler ne suffit plus. Où l'on a beau comprendre, analyser, mettre des mots sur ce que l'on vit, rien ne bouge vraiment. Le corps, lui, reste tendu, figé, douloureux. Comme s'il gardait quelque chose que l'esprit ne peut pas encore nommer.

C'est là qu'intervient l'accompagnement psychocorporel avec la Relation d'Aide par le Toucher® : une approche qui considère que le corps porte une mémoire, et que c'est parfois en l'écoutant que l'on peut enfin libérer ce qui était resté silencieux.

Note de transparence

Dans cet article, Anna est un personnage fictif. Son histoire est un composite de plusieurs parcours de clientes que j'ai accompagnées. Elle me permet d'illustrer ce qui se joue dans cet accompagnement psychocorporel, tout en préservant la confidentialité de chacune. Les éléments présentés sont issus d'expériences vécues, réassemblées ici pour créer un récit représentatif.

Anna a 37 ans. Elle habite Orchies. Quand elle me contacte, elle dit : « J'ai tout essayé. La psychothérapie, les massages, la méditation, le sport. Mon corps reste tendu. Comme s'il refusait de lâcher. »

Elle porte des tensions chroniques dans le dos et le diaphragme. Une boule qui ne passe pas. Une respiration courte, coupée. Des douleurs diffuses qui migrent d'une zone à l'autre sans qu'aucun médecin ne trouve de cause physique.

Son parcours ? Deux ans de thérapie verbale. Des massages réguliers dans différents instituts. Des techniques de relaxation, du yoga, de la sophrologie. Tout cela l'aide, mais rien ne change vraiment.

Pourquoi ? Parce que ce que son corps garde n'est pas accessible par les mots.

Anna a vécu des choses difficiles dans son passé. Pas des traumatismes violents, mais des carences affectives, un climat familial où l'on ne parlait pas, où l'on ne se touchait pas. Son corps a appris très tôt à se taire, à se figer, à ne rien montrer.

Comprendre intellectuellement cette histoire ne suffit pas. Car ce qui s'est inscrit dans son corps ne relève pas de la compréhension. C'est une mémoire corporelle, une empreinte somatique qui continue de se rejouer inconsciemment.

La Relation d'Aide par le Toucher® n'est pas un massage bien-être classique. C'est un accompagnement psychocorporel qui intègre :

Le toucher thérapeutique : un massage composé de différentes techniques, un massage intentionnel, où le praticien reste à l'écoute de ce que le corps exprime. Ce n'est pas une technique standardisée, mais une présence qui s'adapte à ce qui émerge.

L'accueil des émotions : si une émotion surgit pendant le massage (pleurs, tremblements, colère), elle trouve sa place. Elle n'est jamais forcée, jamais attendue, mais toujours accueillie si elle se manifeste.

L'intégration verbale : un temps de parole avant et après le temps de toucher. On propose ici de créer un espace où ce qui a besoin d'être nommé peut l'être. Parfois, mettre des mots sur ce que le corps vient de vivre aide à ancrer la transformation intérieure.

Cette approche considère que votre corps a une mémoire, une intelligence. Que parfois, ce qui se joue sur le futon dépasse la simple détente musculaire. Qu'il y a un lien profond entre ce que l'on ressent dans son corps et ce que l'on vit émotionnellement.

Dans notre culture occidentale, on privilégie la parole. On pense que pour résoudre un problème émotionnel, il faut en parler, le comprendre, le nommer.

Mais le corps a sa propre logique. Il porte des mémoires que le mental ne peut pas toujours atteindre. Des émotions refoulées, des tensions figées, des schémas de protection installés depuis l'enfance.

Le toucher permet d'accéder à ces zones silencieuses. Quand on pose une main sur une zone tendue, quelque chose peut se réveiller : une émotion, un souvenir, une sensation oubliée. Le corps se met à parler.

Pour permettre au corps de s’exprimer, il faut un cadre clair. Dans la Relation d'Aide par le Toucher®, ce cadre repose sur :

• L'écoute : le praticien reste attentif à ce que votre corps exprime (respirations, tensions, relâchements)
• Votre autonomie : vous pouvez ajuster, ralentir, arrêter à tout moment
• L'accueil des émotions : si une émotion surgit, elle est reçue, jamais provoquée ou forcée
• Le silence : il permet au corps de s'exprimer sans interférence
• La parole : un temps d'échange pour intégrer ce qui s'est passé

Ce cadre permet au système nerveux de relâcher ce qu'il protège.

Lors de sa première séance, Anna est tendue. Elle ne sait pas vraiment à quoi s'attendre.

On prend le temps de parler. De poser le cadre. De définir ensemble ce qui est confortable et ce qui ne l'est pas. Je lui explique que rien n'est obligatoire, que son rythme sera respecté.

Elle s'installe sur le futon. Je commence par prendre contact avec elle, la laisser sentir mes mains posées sur son dos et respirer avec cette présence. Le massage débute,  le toucher est lent, enveloppant. Pas de geste brusque.

J'arrête le mouvement de mes mains sur son dos et prend un temps pour qu’elle puisse respirer dans la sensation.

Quelque chose se passe.

Sa respiration change. Elle devient plus saccadée, puis plus profonde. Ses yeux se ferment. Une larme coule. Puis plusieurs.

Elle pleure. Sans savoir pourquoi. Sans images, sans souvenirs précis. Juste une tristesse immense qui sort d'elle, comme si son corps libérait enfin ce qu'il gardait depuis trop longtemps.

Je reste là, en silence, et quitte doucement le contact de sa peau. Je n'interviens pas, je n'interprète rien. Je suis juste présent.

Après plusieurs minutes, les pleurs s'apaisent. Sa respiration se calme. Elle ouvre les yeux et dit : « Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais c'était là. Depuis longtemps. »

Nous prenons ensuite un temps pour en parler. Pas pour analyser, juste pour nommer ce qui a été vécu. Ce temps d'intégration verbale fait partie de l'accompagnement.

Des émotions anciennes

Vous me confiez parfois que vous avez appris très tôt à ne pas montrer vos émotions. À les taire, à les enfouir. Le corps, lui, les garde. Et avec le temps, elles se transforment en tensions, en douleurs, en blocages.

La Relation d'Aide par le Toucher® permet à ces émotions de remonter dans un cadre où elles peuvent enfin être exprimées, accueillies, libérées.

Des schémas de protection obsolètes

Il m'arrive que vous partagiez que, enfant, vous avez dû vous protéger : vous figer pour ne pas être vue, retenir votre respiration pour ne pas déranger, contracter votre ventre pour ne pas ressentir la peur.

Ces protections étaient utiles à l'époque. Mais aujourd'hui, elles sont devenues des prisons. Votre corps continue de se contracter, de se figer, alors qu'il n'y a plus de danger.

Cet accompagnement permet de prendre conscience de ces schémas et, progressivement, de les relâcher.

Des mémoires traumatiques inscrites dans le corps

Les traumatismes ne s'inscrivent pas seulement dans la mémoire mentale. Ils laissent une trace dans le corps : une zone qui reste figée, une respiration qui ne descend jamais vraiment, une partie de soi qui reste en alerte.

La Relation d'Aide par le Toucher® ne fait pas revivre le trauma. Elle crée un espace où le corps peut progressivement relâcher la charge qu'il porte.

Une reconnexion aux sensations corporelles

Vous me dites souvent que vous vivez déconnectée de votre corps. Que vous ne sentez plus vos sensations, ne percevez plus vos besoins, ne savez plus dire "oui" ou "non" de manière claire.

Cet accompagnement permet de retrouver cette connexion. De ressentir à nouveau son corps, non plus comme un objet que l'on traîne, mais comme un lieu habitable, vivant, porteur de sens.

Anna est revenue régulièrement. Nous avons mis en place un suivi régulier toutes les 2 semaines, ce qui permet au corps d’intégrer ce qui se vit en séance tout en cheminant vers son objectif.

Au fil des séances, des choses se sont libérées. Pas toujours de manière spectaculaire. Parfois juste une respiration qui descend un peu plus bas. Parfois un relâchement dans le ventre. Parfois une colère qui surgit, longtemps contenue.

Après trois mois, elle me dit : « La boule est toujours là parfois. Mais je sais maintenant ce qu'elle dit. Et je sais comment l'écouter. »

Après six mois : « J'ai l'impression de réhabiter mon corps. Comme si j'étais absente avant, et que je revenais progressivement. »

Aujourd'hui, Anna a terminé son suivi. Quand elle vient au cabinet, c’est pour une séance de massage bien-être. Non pas parce qu'elle "en a besoin", mais parce que c'est devenu un rendez-vous essentiel avec elle-même. Un espace où elle peut déposer ce qu'elle porte, écouter ce que son corps a à dire, et retrouver un sentiment de présence à elle-même.

Vous vous reconnaissez peut-être dans ces situations :

• Vous portez des tensions persistantes qui ne passent pas avec les massages classiques
• Vous avez l'impression que votre corps garde quelque chose que vous n'arrivez pas à nommer
• Vous avez fait un travail thérapeutique par la parole, et vous sentez que quelque chose reste bloqué dans le corps
• Vous avez du mal à ressentir vos émotions, ou au contraire vous vous sentez submergée par elles
• Vous vivez déconnectée de votre corps, comme si vous étiez "dans votre tête" en permanence
• Vous cherchez un espace où votre corps peut enfin s'exprimer autrement que par des mots

Une approche pour toutes

Cette approche s'adresse à toute personne qui sent que son corps porte quelque chose. Pas besoin d'avoir vécu un événement dramatique. Parfois, c'est simplement l'accumulation de tensions, de non-dits, de moments où l'on a dû se taire. Le corps garde tout cela.

Un temps d'échange essentiel

Chaque séance commence par un temps de parole. On parle de votre état du jour, de ce que vous ressentez, de vos besoins.

Ce temps permet d'ajuster l'accompagnement à ce qui est juste pour vous.

Le massage : un toucher lent et à l'écoute

Le massage se fait au sol, sur un futon. Vous choisissez votre tenue selon ce qui vous convient.

Le toucher est lent, respectueux, intentionnel. Il ne s'agit pas de "travailler" vos muscles, mais d'écouter ce que votre corps exprime.

Si une émotion surgit, elle trouve sa place. Si rien ne se passe, c'est aussi juste. Le corps avance à son rythme.

L'intégration verbale

Après le massage, un temps est pris pour intégrer ce qui est là. Vous me partagez parfois : « J'ai pu contacter mes ressources intérieures, je n’avais pas conscience que c’était là » Ou encore : « C’est d’une simplicité cette approche, et en même temps, tellement transformateur».

Ce temps permet d'intégrer ce qui a été vécu et de faire des liens avec votre quotidien.

Anna habite Orchies, à 15 minutes de Flines-lez-Raches.
Elle me dit souvent : « Je suis contente que ce soit proche. Mais même si c'était plus loin, je ferais la route. »

Cette approche est rare. Elle a cherché longtemps un espace où son corps pouvait enfin être écouté. Elle a trouvé ici ce qu'elle cherchait.

Une pratique rare dans le Douaisis et la Pévèle

La Relation d'Aide par le Toucher® nécessite une formation spécifique de plus de 600 heures. C'est une approche thérapeutique, pas juste un massage bien-être.

Dans la région (Orchies, Douai, Pévèle, Lille, Valenciennes), peu de praticiens proposent cette approche. C'est pourquoi des clientes viennent parfois de loin pour la découvrir.

Tarif et durée

Une séance inclut :

• Un temps d'échange pour poser le cadre
• Le temps de toucher
• Un temps d'intégration verbale

Cet accompagnement se construit généralement sur plusieurs séances (10 à 15 selon les besoins). Nous définissons ensemble le rythme qui vous convient.

Suivez ce lien pour en savoir plus.

Accessibilité depuis Orchies et les environs

Le cabinet est situé à Flines-lez-Raches, facilement accessible :

• Orchies : 15 min
• Douai : 20 min
• Valenciennes : 30 min
• Lille : 35-40 min

Le cabinet est dans un quartier résidentiel, il est possible de se stationner dans la rue.

Premier contact

Un appel découverte gratuit de 15 minutes est disponible pour faire connaissance, répondre à vos questions et comprendre comment se déroule une séance.

La Relation d'Aide par le Toucher® ne remplace pas un suivi médical ou psychologique. Elle vient en complément.

Si vous êtes suivie par un psychologue, un psychiatre, un ostéopathe ou tout autre professionnel de santé, cet accompagnement peut enrichir votre démarche en travaillant sur la dimension corporelle de ce que vous vivez.

Car parfois, comprendre intellectuellement ne suffit pas. Le corps, lui, garde sa propre mémoire. Et c'est dans le corps que se rejouent inconsciemment nos protections, nos peurs, nos schémas. C'est aussi dans le corps qu'on peut commencer à les transformer.