Je propose un espace qui permet aux personnes d’expérimenter ce que cela fait de sentir leur corps, dans un cadre sécurisant et bienveillant. Pas juste “recevoir un massage”, mais habiter à nouveau sa chair, retrouver du lien là où il y avait du vide, du retrait, ou de la confusion. Mon métier, je le vis comme une rencontre : entre toi et ton corps, entre toi et ton histoire. Un espace pour respirer, ressentir, se retrouver.
Et souvent, ceux que j’accompagne me disent :
- “C’est le meilleur massage de ma vie.”
- “Je me suis sentie entendue, respectée, libre.”
- “C’est la première fois que je suis touchée par un homme sans qu’il y ait d’attente. Ça m’a permis de m’abandonner pleinement, en me sentant en sécurité.”
Derrière ces mots, je perçois des blessures qui se taisent, mais qui se libèrent peu à peu sous les mains. Ce qui me touche le plus ? Ce sont les femmes qui, après un parcours difficile avec leur corps, leurs limites, leur histoire, me disent en fin de séance :
“Je ne pensais pas que c’était possible de vivre un contact comme ça… Et pourtant, si.”
Alors, comment en suis-je arrivé là ? Qu’est-ce qui rend mon accompagnement si particulier ?
Je vais te raconter une histoire… la mienne.
Le jour où j’ai (enfin) accepté d’être touché

Aujourd’hui, j’ai 45 ans. J’exerce comme praticien en accompagnement psychocorporel depuis quatre ans. Et pourtant, j’ai reçu mon tout premier massage à 40 ans.
Avant cela, c’était impensable pour moi. Être touché par quelqu’un d’autre me faisait peur. Je sursautais au moindre contact, comme si mon corps refusait cette intrusion. Cela allait jusqu’au réflexe de défense très vif. Et on me disait : “Tu es chatouilleux !”. Mais en réalité, ce n’était pas des chatouilles… C’était mon système de protection qui disait : “Non, ne t’approche pas.”
Je vivais dans un corps que je n’aimais pas.
Trop gros, pas assez musclé, lourd à porter.
Un corps qui me dérangeait, mais qui, paradoxalement, me protégeait du monde.
Recevoir un massage ? Hors de question. Je me disais : “Mon corps est horrible. Comment quelqu’un pourrait avoir envie de poser les mains sur moi ?”
C’était inenvisageable.
Et puis un jour, pendant ma formation en massage, mon formateur m’a dit cette phrase qui a tout changé :
“Si tu veux accompagner les autres par le toucher, il faut que tu saches ce que ça fait d’être touché.
Au plus tu prendras soin de toi, au plus tu pourras être aligné pour accompagner les autres.”
Cette phrase m’habite encore aujourd’hui. Elle est devenue un guide. J’ai accepté de me faire masser. Pour la première fois. Et à partir de là, un long chemin s’est ouvert.
Mon corps est devenu un territoire à explorer
Pendant quatre années, j’ai cheminé.
Avec des massages, des respirations, des danses, des temps de partage.
Entouré de femmes bienveillantes, praticiennes ou formatrices, qui m’ont accompagné, vu, sans jamais me juger.
Petit à petit, j’ai senti ma carapace se fissurer. Je me suis autorisé à ressentir, à être là, à me déposer. Un jour, j’ai vécu une séance de massage en mouvement. La musique jouait doucement, mon corps s’est mis à bouger, naturellement. Et là, j’ai compris : je n’étais plus contraint. Je pouvais me mouvoir avec plaisir. Ce fut l’une des prises de conscience les plus puissantes de ma vie.
La danse : première alliée dans mon retour au corps
Bien avant d’oser le massage, il y a eu une autre porte d’entrée : le Tango Argentin.
Pourquoi cette forme ? Parce qu’elle est codifiée. Elle m’a donné un cadre clair, une structure sécurisante, pour expérimenter le mouvement et le contact.
C’était ma première manière de dire à mon corps : “Tu as le droit d’être en lien, d’entrer en relation avec un autre corps, sans avoir peur.”
La danse à deux, c’est un dialogue silencieux. Un langage corporel non-verbal, fait de rythme, de présence, d’écoute.
Aujourd’hui, je m’autorise à danser aussi seul. La danse libre, moderne, sans codes ni attentes. Elle m’aide à développer mes sensations, à retrouver la joie d’habiter mon corps, d’être en lien avec ma vitalité. J’aime danser. C’est ma façon d’être vivant.

De mon chemin personnel à l’accompagnement que je propose
Ce que je propose aujourd’hui, ce n’est pas simplement un massage.
C’est un accompagnement corporel, la Relation d’Aide par le Toucher.
Je ne touche pas un corps, je suis en lien avec une personne entière, vivante, sensible.
À chaque début de séance, je me pose intérieurement :
“La personne que j’accueille est, pendant ce temps-là, la plus importante à mes yeux. Je l’accueille avec tout ce qu’elle est. Sans jugement. Avec une présence pleine et entière.”
Et c’est ce qui change tout.
Parce que ce cadre, je l’ai moi-même reçu. Parce que je sais ce que ça fait d’avoir peur. Je sais aussi que c’est possible de retrouver confiance. Que le toucher peut devenir un espace de sécurité, de réparation, de libération émotionnelle.
Un témoignage, une libération
Je me souviens de cette femme qui avait beaucoup de mal à lâcher prise. Lors d’une séance, elle s’est mise à bouger ses épaules doucement au rythme de la musique. Sa respiration s’est accordée au mouvement.
Peu à peu, elle a commencé à danser. Pas debout, mais allongée, sur le futon. Son corps exprimait quelque chose de profond, d’unique. Et moi, j’étais là, en soutien, en lien, sans jamais diriger.
Je la massait avec douceur, en accompagnant ce mouvement de vie qui émergeait.
C’était comme assister à l’ouverture d’une chrysalide. Une nouvelle version d’elle-même prenait forme.
Cette séance reste pour moi un moment fort, presque sacré.
Ce que mes clients ressentent

Elles parlent mieux que moi de ce que nous vivons ensemble :
“Très peu habituée au massage, j’étais un peu mal à l’aise… mais ce fut un réel moment de détente, avec beaucoup de bienveillance. Geoffrey a su me mettre en confiance.”
“Je ressors plus ancrée, plus en accord avec moi-même, centrée et forte. L’accompagnement de Geoffrey a été un merveilleux voyage.”
Et parfois, les mots les plus simples sont les plus vrais :
“Vous êtes un gentil, vous. Ça se sent.”
Des femmes qui retrouvent confiance
Plusieurs femmes que j’accompagne ont vécu des touchers inadéquats, des violences, des intrusions. Quand elles viennent me voir, il y a souvent de la méfiance, de la peur, un besoin de contrôle.
Et puis, après quelques séances, elles me disent :
“Je ne pensais pas que c’était possible de vivre un contact comme ça.”
“Je suis surprise… je n’ai pas eu peur. C’était doux, respectueux. Ça m’a fait du bien.”
Ces moments me bouleversent.
Parce qu’ils montrent que le toucher, quand il est respectueux et conscient, peut devenir réparateur.
Et si c’était ton tour ?
Je sais que ce n’est pas simple de venir, la première fois.
On peut avoir peur de se montrer, peur de respirer “trop fort”, peur d’être jugée ou vulnérable.
Souvent, les personnes me disent :
- “J’ai peur de me déshabiller.”
- “Je ne suis pas à l’aise avec mon corps.”
- “Et si je ne savais pas quoi faire ?”
Alors je propose toujours de commencer par la parole, par la respiration, par un massage habillé s’il le faut. On va à ton rythme, dans le respect de tes limites. Le plus important, c’est que tu te sentes en sécurité.
Tu peux aussi tout simplement venir discuter avec moi, avant de prendre rendez-vous. Pour sentir si je suis la bonne personne pour toi. Ce premier pas est déjà une étape importante.


Pour conclure
Se sentir bien dans son corps, ce n’est pas un luxe.
C’est une nécessité profonde, vitale.
C’est ce que je souhaite offrir à travers mes séances :
Un espace de reconnexion, de libération, de présence.
Un moment rien que pour toi, pour retrouver le plaisir d’habiter ton corps, d’oser ressentir, de respirer pleinement.
Tu n’as pas à tout faire seul(e).
Parfois, il suffit d’une main posée avec bienveillance pour commencer à rouvrir un espace longtemps refermé.
🌿 Je suis là, si tu veux faire ce pas

